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Publié le 21/10/2022 - 17h55

Sobriété avant tout

  • A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.

La question est très mal posée. Le confort thermique, été comme hiver, peut être atteint par une conception bioclimatique des constructions nouvelles, et par des rénovations énergétiques complètes au niveau BBC, le tout avec des matériaux biosourcés procurant une sensation de confort, moins liée à la température. De telles rénovations complètes devraient être imposées au premier transfert de propriété par exemple, et financées par les banques sur longue durée avec bonification de taux par l'Etat, de façon à ce que les remboursements d'emprunt soient couverts par les économies d'énergie (croissantes avec leur renchérissement). Ces prêts devraient être liés au bâti plutôt qu'au propriétaire (pour solvabiliser aussi l'habitat de tous, quelque soit l'âge, l'état de santé ou la capacité financière). Voir sur ces sujets les propositions de www.negawatt.org . Quant à l'eau chaude, à défaut de l'inventer, qu'attend-on pour imposer la généralisation des panneaux solaires thermiques pour la produire sur toutes les toitures correctement exposées ?