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Publié le 21/10/2022 - 18h33

benoit

  • C - La répartition des installations d’énergie renouvelables de manière équilibrée et diffuse sur le territoire, avec des impacts locaux a priori plus modérés mais qui touchent l’ensemble du territoire

  • D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)

Une répartition équilibrée de petits équipements me paraît préférable à quelques équipements gigantesques. L'acceptabilité sera meilleure et l'ensemble sera plus robuste; il pourra résister facilement à une panne locale. Je pense en particulier aux panneaux photo-voltaïques, qu'il est possible d'installer chez chaque propriétaire de maison. Il faudrait d'ailleurs assouplir les règlements locaux qui interdisent parfois leur installation au prétexte souvent incompréhensible de protéger la vue autour d'un bâtiment "remarquable". Dans le même temps ils n'interdisent jamais les antennes ou paraboles. Le coût global doit être pris en compte mais en cherchant autant que possible la garantie de notre indépendance. Le nucléaire est une impasse dans laquelle nous serons bientôt les seuls à être engagés. Les coûts de construction ne sont pas maîtrisés. Le budget de l'EPR de Flamanville n'en finit pas d'être dépassé d'année en année. Les coûts et délais de déconstruction sont ignorés ou sous-évalués et ne permettent pas de connaître le coût réel du nucléaire. Et le traitement des déchets reste un problème pour lequel nous n'avons pas de solution à ce jour.