Publié le 21/10/2022 - 19h47
-
B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
Les bâtiments sont un autre gros poste de notre impact carbone. Isoler et avoir une conception efficace thermiquement des nouveaux logements est une des bases. Avec des sources d'énergie bas-carbone à encore plus développer, comme les pompes à chaleur, la géothermie, le photovoltaïque etc. Penser aussi aux réseaux de chaleur urbain et à la cogénération de chaleur avec les centrales thermiques (deux-tiers de la chaleur est perdue dans ces centrales). Rénover et continuer d'aider au financement de la rénovation des bâtiments, le rythme actuel est beaucoup trop lent pour avoir une partie significative du parc rapidement plus sobre. Influer sur les comportements : pas besoin d'avoir un chauffage à 24 °C en hiver et une climatisation à 18 °C en plein été pour pouvoir vivre correctement. Promouvoir la consommation électrique en-dehors des heures de fortes consommation où notre mix électrique est plus carboné.
Partager la page
Soutiens