Publié le 21/10/2022 - 20h13

• B - La compatibilité du mix énergétique français avec un scénario de réindustrialisation de la France, et notamment la compétitivité de ce mix énergétique

• D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)

Le mix énergétique doit nous permettre d'avoir une certaine souveraineté industrielle et énergétique, en maîtrisant la chaîne de production et en réduisant les importations de matériaux. Cela peut passer par l'ouverture de mines sur le sol français pour se procurer les métaux nécessaires à la transition énergétique. Lorsque cela n'est pas possible ou difficile, il faut chercher à varier les pays fournisseurs comme c'est le cas pour l'uranium. Le nucléaire permet de réduire la quantité de matériaux à extraire au kWh comparé aux EnR solaire et éolien. La question de la fermeture du cycle du combustible peut être traitée via le développement des surgénérateurs.