Publié le 21/11/2022 - 15h51
-
B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
Décréter une baisse de 2 degrés (et même 1) du chauffage pour tout le monde est une aberration : les personnes âgées qui restent chez elles ont le droit de mettre 20 degrés car elles sont plus frileuses que les autres. Vous ne voulez pas qu'elles tombent malades, quand-même ? Par contre, on peut sans dommage demander à ceux qui travaillent en extérieur de limiter la température de leur domicile à 17 degrés, cela va de soi. Il ne faut pas imposer une température unique, à chacun selon ses besoins. Pour limiter la consommation d'énergie, il serait plus intelligent de demander des efforts sur les usages non essentiels : les jeunes (et moins jeunes) pourraient ainsi restreindre l'utilisation de leurs consoles, ordinateurs, portables, télévisions et se convertir à la lecture ou au sport, ça leur ferait le plus grand bien ! Le rôle d'éducation des parents est à cet égard essentiel, beaucoup mettent leurs enfants devant les écrans dès l'âge de 2 ans ! Quant à l'isolation des bâtiments, ou au changement des équipements, tout le monde est d'accord. Encore faut-il être propriétaire et en avoir les moyens. À l'État de revoir sa fiscalité pour faire en sorte que ces travaux soient possibles pour tous.
Partager la page
Soutiens