Publié le 21/11/2022 - 18h47
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A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980
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B - Un haut niveau d’excellence opérationnelle de la filière tant en ce qui concerne la fiabilité opérationnelle et la disponibilité du parc nucléaire existant, le démantèlement sûr des centrales nucléaires, que la capacité à délivrer d’éventuels nouveaux réacteurs, afin de maîtriser les coûts et les délais
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D - L’intégration des réacteurs nucléaires dans les territoires, tant au plan environnemental qu’en matière de retombées économiques, fiscales et d’emploi
La politique énergétique de la France depuis plus de vingt ans : "on va droit dans le mur" avons-nous tous entendu de la bouche de spécialistes de l'énergie, scientifiques, groupes d'experts......, à propos de la production électrique, sans que les ministères concernés n'y prêtent la moindre attention, autistes qu'ils sont, rejetant toute hypothèse qui proviendrait d'un lobby du nucléaire. Alors que les instances décisionnelles qui devraient avoir un objectif à long terme de ce qui devra être la production électrique de demain, en volumes et en souplesse de pilotage, la solution du court terme a été privilégiée en imposant, par la voix de conseillés défendant davantage les EnRi que le nucléaire, mais ils n'ont pas l'étiquette de lobbyistes. L'EPR n'a pas été une franche réussite, d'autant plus qu'il est parti avec le handicap d'effets d'annonces désastreux quant à son coût et ses délais de réalisation, ce qui décrédibilise complètement le réacteur et par là-même cette belle entreprise qu'était EDF avant d'être malmenée par des manoeuvres politiciennes malveillantes. La prise de conscience de nos insuffisances semble être aujourd'hui criante, la réaction doit donc être de se réorienter vers le lancement d'un nouveau programme nucléaire, en maintenant le plus longtemps possible le parc existant et prouver qu'il peut fonctionner pour de nombreuse années encore. 6 EPR2 sera une bonne décision lorsqu'elle sera prise, la construction par paire est impérative et l'option de 8 autres doit être validée. La création sur les sites existants, dans un premier temps, permettra peut-être de gagner du temps, mais il est nécessaire de prospecter sur d'autre implantations ; pourquoi la Bretagne ne serait-elle pas retenue pour enfin, trouver en production l'équivalent de sa consommation ? D'autant plus que des sites ont déjà été explorés. On ne reviendra pas sur ce qu'ils sont devenus et pourquoi. En parallèle à ces éventuels nouveaux projets, il y a lieu de renforcer la recherche de nouvelles technologies et d'inventer (ou réinventer), une génération IV que la France avait exploitée avec Rapsodie, Phénix et Superphénix. La technique de la surgénération à partir de réserves d'U238 dont nous disposons, destructrice de radioéléments encombrants, devrait être reprise. Mais là encore, nous avons perdu savoir, compétences.....
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