Publié le 21/12/2022 - 13h50

• A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.

La rénovation est nécessaire, les émissions par bâtiments sont très inégalement réparties. Il faut une aide pour la rénovation des bâtiments les plus vétustes. L'utilisation des bâtiments vacants, et le nombre de personnes par logement est également un levier. Chauffer un grand logement habité par une personne est bien moins efficace que de chauffer un logement modeste habité par une famille. Il faut imaginer une taxe sur les grande surfaces en fonction de leur occupation. De même, les logements secondaire devraient faire l'objet d'un débat alors que beaucoup de français vivent dans des passoires thermiques. Concernant l'eau chaude sanitaire, il convient d'envisager la massification de chauffe eau solaire qui sont des moyens passifs de remplir ces besoins. Des mesures peuvent être prises pour faciliter l'installation de ce genre de dispositifs.