Partager la page

Publié le 21/12/2022 - 23h47

PatrickCOTREL

  • B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.

La question qui nous est collectivement posée n’est pas celle de notre consommation individuelle, mais l’impact de notre société (tous pays confondus, mais particulièrement les pays les plus « développés ») sur la terre et les espèces vivantes qui nous entourent. La question du climat en est un bon exemple ; mais pas le seul, car il y a aussi la question de la menace sur la biodiversité. La neutralité carbone en 2050 est un objectif juste, mais il ne sera atteint que si les objectifs de baisse annoncés lors de la COP de Paris pour 2030 sont atteints. L’énergie la moins chère est celle qu’on ne dépense pas : La première question que nous devons poser est de savoir comment on peut diminuer notre consommation d’énergie fossile, en regard de son utilité. - Exemple : Nos automobiles sont de plus en plus lourdes parce que de plus en plus de dispositifs et de gadgets y sont installés.En conséquence, elles consomment de plus en plus d’énergie. Est-ce vraiment utile (hors dispositifs de sécurité) ? - Autre exemple : Limiter la vitesse maximale des voitures sur autoroutes à 110 km/h au lieu de 130 km/h aurait un impact tout à fait réel sur la consommation d’énergie et un impact assez peu perceptible sur les temps de parcours. En plus, c’est une mesure qui ne coûte rien à personne, mais rapporte un peu à chaque automobiliste. - Autre exemple : obtenir des fabricants une garantie effective de réparabilité des objets fabriqués. De plus, l’État doit avoir un engagement fort (en particulier financier) pour réduire nos émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) dans les domaines qui en produisent le plus : - Les aides à l’isolation des locaux d’habitation et d’activités : un engagement fort de l’État est indispensable, car le retour sur investissement est assez long. De plus il est essentiel d’aider, encore plus, les ménages qui ont peu de revenus. - Le développement des transports en commun et du ferroutage, et l’arrêt les travaux routiers (hors travaux de sécurité) : il faut pouvoir donner aux particuliers d’abord, mais aussi aux commerçants et industriels des solutions pour pouvoir renoncer en bonne partie aux véhicules thermiques (essence, gazole, gaz). Il faut aussi encourager la recherche sur les procédés industriels moins gourmands en énergie (fossiles en particulier).