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Publié le 22/10/2022 - 09h12

greg.p

  • C - La répartition des installations d’énergie renouvelables de manière équilibrée et diffuse sur le territoire, avec des impacts locaux a priori plus modérés mais qui touchent l’ensemble du territoire

  • D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)

La limitation des reports de responsabilité sur les prochaines générations est un impératif éthique, la limitation des risques liés au changement climatique une question de survie à court terme : un scénario de prolongation limitée des centrales nucléaires existantes est aujourd'hui nécessaire pour assurer une transition vers un mix enr qui presente moins de risques de court terme, une gestion des déchets à échelle temporelle humaine et le coût le moins important. Cette bascule énergétique sera accompagnée d'un changement de doctrine militaire de dissuasion permettant de reporter les moyens colossaux de la dissuasion nucléaire vers plus de moyens opérationnels conventionnels, utiles pour la défense et la réaction aux crises liées au changement climatique. La dispersion des moyens de production d'électricité permise par la massification des projets citoyens permet de réduire la vulnérabilité du système en plus d'en augmenter radicalement l'acceptabilité. Il est trop dangereux aujourd'hui de continuer sur une vision centralisée du système électrique. Ce point est à nuancer en fonction de la disponibilité des matériaux nécessaires à une décentralisation complète : faire avec le déjà là semble nécessaire dans une certaine mesure.