Publié le 22/10/2022 - 10h04

• B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.

L'énergie est partout autour de nous et nous ne l'exploitons pas ! Chaque bâtiment doit produire une partie de son énergie : solaire, micro éolien, même du micro hydraulique. On n'est pas obligé de faire des éoliennes géantes, ni des barrages qui inondent des vallées : des micro éoliennes sur les toits des immeubles, dériver un ruisseau pour installer une turbine électrique pour alimenter une ou plusieurs maisons. Ce n'est pas plus destructeur que fabriquer un moulin il y a quelques centaines d'années pour moudre du blé ! Sans détruire la nature et la biodiversité on peut faire en sorte que chacun à une échelle quasi individuelle soit autonome. Nous sommes au XXIème siècle et les technologies existent déjà pour la plupart. Il faut les mettre en oeuvre. Tout les entrepôts frigorifiques qui consomment de l'électricité pour le froid devraient avoir une obligation de produire une partie significative de leur électricité grâce à leur surface considérable de toiture (éolien et solaire), et nombre d'industrie sont de même dans ce cas de figure. Les bâtiments d'habitation mais aussi tous les bâtiments professionnels (bureaux et industries). En parallèle maîtriser la consommation, la rénovation et l'isolation pour réduire les besoins est un pré-requis.