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Publié le 22/10/2022 - 11h22

Raoul_666

  • A - La minimisation de l’empreinte géographique des projets : il est préférable de concentrer les installations sur certaines parties du territoire (par exemple avec la construction de réacteurs nucléaires ou de très grands parcs EnR), avec des impacts plus concentrés dans l’espace et localement plus intenses

  • D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)

Nous savons faire dès aujourd’hui de grands parcs éoliens en mer et de grands parcs photovoltaïques qui produisent une énergie compétitive sans subvention publique et avec un impact très faible sur l’environnement (empreinte réelle au sol très faible et pas d’artificialisation des sols, impact sur la biodiversité très limité, bilan carbone favorable, très fort taux de recyclage des matériaux, 100% réversible en fin d’exploitation avec un démantèlement simple) et sûre (pas de risque d’accident industriel mortel à grande échelle ou de pollution massive, pas de risque de dissémination du risque par le traitement et le stockage des déchets). Des parcs de 500 MW ou 1 GW solaire ou éolien en mer permettent d’accélérer l’investissement nécessaire à la transition énergétique. Par ailleurs, plus les parcs ENR seront importants et leur développement soutenu et régulier, plus il sera facile d’intéresser des partenaires industriels pour localiser en France les usines de fabrication des composants. La création d’une filière industrielle pour les composants et la construction qui implique des investissements importants, suppose une visibilité à long terme sur les perspectives de développement.