Publié le 22/10/2022 - 16h03
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A - La minimisation de l’empreinte géographique des projets : il est préférable de concentrer les installations sur certaines parties du territoire (par exemple avec la construction de réacteurs nucléaires ou de très grands parcs EnR), avec des impacts plus concentrés dans l’espace et localement plus intenses
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D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)
A) Dans un souci de préservation des sols et des espaces il paraît pertinent de minimiser au maximum l'emprise au sol et l'artificialisation des terres en concentrant les installations sur un minimum d'espace : cela implique évident de privilégier les centrales nucléaires pour permettre un rendement maximal tout en minimisant les installations au sol (sixième scénario (N03) de RTE) ; cela implique d'interdire les champs de panneaux solaires et au contraire d'obliger l'installation de panneaux solaires sur les bâtiments, surtout les bâtiments publics et commerciaux ; favoriser l'implantation d'éoliennes là où elles causent le moins de désagrément comme le long des axes de communication (autoroutier, ferroviaire). D) L'indépendance énergétique nécessite d'agir à tous les niveaux : de la matière première à la fixation du prix de l'électricité. Dès lors, il faut favoriser les sources de production d'électricité qui permettent la plus grande indépendance : le nucléaire, l'éolien et les énergies marines (marémotrice, hydrolienne, houlomotrice, thermique des mers, osmotique). 1° Le nucléaire en raison du savoir et du savoir faire industriel français proche de la frontière technologique. Mais cela nécessite de poursuivre les investissements dans a) la IV ème génération et les prototypes expérimentaux basés sur d'autres technologies (Superphénix, Astrid) ; b) la fermeture du cycle du combustible (pour justement se passer de la matière première) ; c) la fusion nucléaire. 2° Les éoliennes par la poursuite du soutien au développement de la filière industrielle de l’éolien ; favoriser le recyclage et la réutilisation des composants. 3° Investir dans les énergies marines permettant : de se positionner sur un marché encore sous développé ; faire émerger de nouveaux acteurs ; créer des emplois et favoriser l'indépendance par la maîtrise de nouvelles technologies. En outre, l'indépendance nécessite de choisir les sources de production qui permettent de couvrir nos besoins, voire d'exporter (le nucléaire) Elle nécessite également l'implication d'entreprises exclusivement françaises. Afin d'éviter la réitération d'un scénario "Alstom" revoir l'utilisation du décret de 2014 relatif aux investissements étrangers soumis à autorisation préalable en créant une instance décisionnaire collégiale réunissant les oppositions politiques et les industriels français. Enfin, l'indépendance nécessite de pouvoir maîtriser le prix de l'électricité : revenir sur la libéralisation des marchés de l'électricité et négocier à l'Union européenne l'existence de marchés en situation de monopole naturel a fortiori quand il s'agit d'industries de réseaux (oui oui ça existe) afin que l'État puisse fixer les prix en concertation avec les industriels : afin de mettre fin à la dépendance de la fixation des prix par les marchés de gros, de mettre fin aux fournisseurs d'électricité (qui ne servent à rien puisqu'ils ne font que de l'achat / revente), de mettre fin à l'ARENH et surtout permettre à EDF (et aux contribuables français au passage) d'amortir ses investissements et de pouvoir investir dans l'avenir.
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