2022 - 19h25

Narom

C - La répartition des installations d’énergie renouvelables de manière équilibrée et diffuse sur le territoire, avec des impacts locaux a priori plus modérés mais qui touchent l’ensemble du territoire
D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)

Viser un scénario N2 ou N03 (définis par RTE) semble très précaire au niveau stratégique en raison de la durée de mise en oeuvre de nouvelles centrales. Ce n'est qu'après 2030 que l'on pourra plus ou moins prédire si un scénario N03 reste envisageable. Hors cela ferait 8 ans de perdu pour les EnR. Quand on voit que la Pologne n'avait en 2019 même pas 1GW de photovoltaïque et que dans 4 ans elle en aura autant qu'en France actuellement !! (13GW fin 2021). Même raisonnement pour l'éolien : il faut revenir à des durées de projet comparables aux délais européens ! Alors seulement si cela est fait, on pourra être serein vers 2030 pour les projets EPR à venir. C'est seulement si on fait celà aujourdhui en EnR qu'on pourra choisir entre les scénarios N1 et N2 vers 2030 ! (le N03 semble hautement périlleux et si jamais on y arrive, on pourra revendre à l'Europe pour décarbonner l'électricité de l'EU !)

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