Publié le 22/12/2022 - 11h55
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Plus de 50% de nos cours d’eau sont en mauvais état. La biodiversité aquatique est menacée. A cote de la pollution des eaux toujours présente, c’est leur artificialisation qui est en cause : par des prélèvements excessifs qui les assèchent, par la modification et les variations rapides des débits qui en perturbent la faune et la flore, par les obstacles transversaux qui les compartimentent, par les digues qui en enserrent les lits,…. L’augmentation de ces pressions par de nouvelles installations hydroélectriques serait fatale à la biodiversité et n’apporterait qu’une contribution dérisoire à la transition écologique. Il faut au contraire focaliser nos moyens sur l’existant et en particulier sur notre parc de centrales publiques qui représente 90% de cet existant pour en améliorer les performances énergétiques et en diminuer les impacts sur les milieux aquatiques.
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