Publié le 22/12/2022 - 18h02
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
préalable = chantiers de sobriété et de flexibilité côté conso, ok dév hydro = gravitaire toute puissance dès l'ors que l'aménagement fait sens (avec nuances techniques, environnementales, sociétales et... économiques). Mais le potentiel hydro le plus fort est côté STEP. Le développement des STEP (=Stations de Transfert d'Energie par Pompage) a un potentiel technique théoriquement infini. Un réservoir à la cave, un autre au grenier, vous turbinez-pompez, ça fait une STEP. Pour faire le plus de sens, il faut des installations de grandes capacités. En MW de puissance installée et en GWh d'énergie stockable. Des dizaines de sites potentiels existent, pour des centaines de MW de capa et des milliers de GWh de stock. L'inventaire public du JRC date un peu et ne va pas dans le détail de chaque projet. Une commandite publique est nécessaire pour parler publiquement de ce potentiel technique. Après viendra le temps politique, avec des considérations environnementales, sociétales et économiques. Mais, avant de lancer ces débats, mettons sur la table les chiffres concernant le potentiel. Entre +3GW de dév STEP affiché dans les scenarios RTE et +42GW de dév STEP affiché dans le rapport Terrawater de l'ONG "les voix du nucléaire", il y a des intermédiaires à travailler. L'ancien directeur d'EDF Hydro parlait au micro d'Europe 1 de 100GW de potentiel. Une mise à jour du rapport Dambrine de 2006, notamment pour les STEP, me parait être une donnée d'entrée incontournable.
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