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Publié le 22/12/2022 - 18h15

Damien

  • C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux

La petite hydro : moteur historique de l'alimentation (moulins) et de l'artisanat (scieries, forges, tanneries, etc.), puis moteur de la première révolution industrielle (petite usines hydrauliques), les petites centrales ont un rôle clés à jouer aujourd'hui et demain, via la remise en services de dizaines de milliers d'entre elles, existantes, et réparties sur le territoire, souvent en bout de chevelu du réseau électrique de distribution. De nombreuses études démontrent le potentiel significatif de production : de l'ordre d'une tranche de centrale nucléaire ! La petite hydro est une énergie locale, renouvelable et a le meilleur bilan carbone de toutes les énergies, devant le nucléaire. De plus, sa mise en œuvre et son exploitation mobilise des PME françaises (chaudronnerie, électricité, automatisme, etc.). Enfin, aujourd'hui on sait largement atténuer leurs effets sur l'environnement : passes à poissons, systèmes de dévalaison, turbines ichtyocompatibles, études de débit minimum biologique, adaptation du débit réservé, etc. Encore faut-il vouloir y mettre les moyens... y compris publics !