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Publié le 22/12/2022 - 18h16

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  • A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets

L'hydroélectricité représente 2 % de l’énergie consommée en France. 90 % de l'hydroélectricité est produite par 400 usines appartenant à l'Etat ou sous concession. Seulement 10 % est produite par environ 1700 micro centrales privées. Ces centaines de micro-centrales représentent donc seulement 0,2 % de l’énergie totale consommée en France. Elles ont une image favorable (imaginaire du moulin traditionnel, rente financière) alors que ce sont des installations industrielles très impactantes pour les cours d'eau : barrages, dérivations, débits modifiés. Leur impact cumulé est très élevé si bien que le bénéfice global de la microhydroélectricité est très inférieur à son coût environnemental, notamment sur les objectifs d'atteinte du bon état des eaux (Directive Cadre sur l'Eau). Un doublement du nombre de microcentrales n'aurait pas d'impact significatif sur la production énergétique française alors qu'elle aurait un impact démesuré sur les cours d'eau. C'est une fausse solution. Concernant la construction de nouvelles grandes installations, le potentiel apparaît nul dès lors que la condition de l'absence d'impact environnemental est posée. Par ailleurs, le potentiel va aller en se réduisant du fait du changement climatique et de l'accroissement des pressions sur la ressource en eau.