Publié le 23/10/2022 - 10h25
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B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
Votre question oublie de mentionner l'isolation des bâtiments, dont l'impact sur les économies d'énergie est bien plus importante à terme que celle de la diminution de la température !!! La réponse est : il faut enfin s'attaquer à l'isolation des bâtiments, en : - autorisant uniquement les bâtiments les plus performants pour la construction de nouveaux bâtiments - rénovant en priorité les bâtiments les plus énergivores - misant d'emblée sur des rénovations de grande ampleur et non sur des mini-modifications à l'impact finalement assez faible. Ce n'est pas aux français d'avoir froid, mais à l'État d'investir massivement dans l'adaptation du bâti existant aux contraintes de notre temps ! L'une des solutions les plus intéressantes que j'aies entendues en termes de financement consiste à prêter aux français propriétaires (habitants ou bailleurs) les fonds nécessaires à une rénovation des habitations, lequel prêt ne serait remboursé qu'au moment de la vente de l'habitation, donc en une seule fois, mais typiquement des années plus tard. Accessoirement il faudra aussi recruter et former beaucoup d'ouvriers dans les métiers de la rénovation et rendre ces métiers attractifs.
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