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Publié le 23/10/2022 - 15h22

Arnaud Clappier

  • A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.

Les efforts de sobriété ne pourront venir qu'avec une politique d'efficacité à la hauteur. Aujourd'hui, la rénovation énergétique est un parcours du combattant, en particulier au niveau des subventions ; il faut une énergie surhumaine pour mener à bien une rénovation globale, en particulier d'un immeuble collectif. Les syndics trainent les pieds, les copropriétaires n'ont souvent ni le temps ni les compétences ni l'énergie. Pourquoi ne pas créer un service public pour piloter et financer ce genre de démarche ?