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Publié le 23/10/2022 - 16h21

nucléo

  • J - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

La fiction d’une énergie peu coûteuse ? Une économie à part requérant une très forte implication de la puissance publique « dixit la cour des comptes » Le discours souvent entendu selon lequel le nucléaire « amorti » ne coûte plus grand-chose est une affabulation entretenue de longue date, car les besoins d’investissements sont tels, pour entretenir ou renouveler le parc et le réseau, que le mythe d’une électricité éternellement bon marché s’estompe inexorablement. Pourquoi renationaliser EDF sous un gouvernement libéral actuel ? Tout simplement parce que l’énergie nucléaire n’est pas viable dans le temps sans aides massives de l’état contrairement à ce que veulent nous faire croire certains économistes, et soit disant spécialistes en énergie. Ils restent persuader, ou presque malgré toutes les contradictions existantes que cette énergie est propre ,peu coûteuse, indépendante . Ces économistes tenant d’une orthodoxie néo libérale se montraient très critiques lorsque l’état avait la main mise sur certains secteurs monopolisés comme l’énergie,l’eau,les telecom et d’autres, mais curieusement jamais pour l’énergie nucléaire en particulier ! Bizarre… Considérablement endettée, confrontée au financement du démantèlement de ses plus vieux réacteurs et à la prolongation de certains autres, le fonctionnement des centrales, l’entretien réparation, la construction-déconstruction des centrales, le grand carénage, la sécurisation des centrales liée aux risques d’attentats et autres, la gestion et surveillance des déchets sur des millénaires, la chute vertigineuse de la valeur de l'action EDF, ou encore le rachat de Mwh par notre énergéticien national au tarif le plus haut pendant la période de pointe hivernale. Désormais tenue par la promesse d’Emmanuel Macron de construire six nouveaux EPR, EDF est au bord du gouffre, virtuellement en faillite. D’où la décision de l’Etat de renationaliser l’entreprise dix-sept ans après l’avoir partiellement privatisée. Pour couronner le tout, plus d’un réacteur sur deux est actuellement à l’arrêt pour cause de maintenance ou de problèmes de corrosion de ses réacteurs vieillissants, alors même que l’on n’a jamais eu autant besoin d’énergie pour compenser l’arrêt des importations de gaz russe. Selon la fameuse maxime « oui à la privatisation des profits et à la socialisation des pertes du nucléaire» prônée par économie orthodoxe « simpliste » et coupée des réalités. Le nucléaire revient en force sous la houlette d’Emmanuel Macron Le coût de la renationalisation d’EDF à 9,7 Mds € concernant le rachat des actions privées très mal cotées en bourse, un endettement chronique et vertigineux consiste aussi à nationaliser les pertes financières colossales et privatiser à terme les profits des filiales rentables d’EDF comme Enedis, gestionnaire du réseau, EDF énergies nouvelles ainsi que les barrages hydrauliques. Le nucléaire rapporte beaucoup d’argent à court terme au lobby de l’atome surpuissant tant qu’il est soutenu grâce aux aides massives directes ou indirectes de l’Etat mais l'augmentation démesurée de l'endettement d’EDF en quasi faillite , le fonctionnement des centrales, l’entretien réparation, la construction-déconstruction, le grand carénage, la sécurisation des centrales, la gestion et surveillance des déchets sur des millénaires, la chute vertigineuse de la valeur de l'action, ou encore le rachat de Mwh par EDF au tarif le plus haut sur la bourse PowerNext à l’étranger pendant la période de pointe hivernale font que cette énergie est très coûteuse et non rentable sur la durée. La Commission Nationale d’évaluation du Financement (CNEF) a récemment estimé que le véritable coût de ce démantèlement ne serait connu qu'à échéance des opérations, soit vers la fin des années 2100 au plus tôt. La gestion des déchets à très long terme sur plusieurs centaines de milliers d’années est impossible à chiffrer sur une période aussi longue! La France est le troisième pays bénéficiaire du Programme-Cadre pour la Recherche et le Développement technologique (PCRD) en volume, des marges de progression considérables existent pour récupérer des financements européens. Le budget destiné au Programme-Cadre de Recherche et Innovation (PCRI) est renforcé, avec une enveloppe de 100 milliards d’euros en tenant compte de l’inflation pour Horizon Europe, face aux 80 milliards d’euros destinés à Horizon 2020, on comprend mieux pourquoi Emmanuel Macron en pleine vogue idéologique du nucléaire majoritaire et en tant que Président de la Commission Européenne a fait le forcing pour intégrer celle ci comme une énergie « propre et durable » dans la taxonomie verte afin de bénéficier d’importants crédits du parlement européen. Les partisans pronucléaires jusqu’au-boutistes crient au scandale sur une politique tarifaire qui aurait soit disant largement avantagé les investisseurs dans les sources d’énergie renouvelables mais notre fournisseur national reste très discret sur les incalculables subventions majoritairement attribuées à l’atome depuis plusieurs décennies par les gouvernements successifs en place via les budgets recherche détournés pour la filière nucléaire. “Je tiens à disposition un chiffrage assez précis trouvées sur le net des gigantesques sommes d’agent allouées au nucléaire via les subventions de l’état, les budgets de recherche, les aides directes ou indirectes, les fonds européens, les centres de recherche, les laboratoires d’entreposages, etc. Tout cela se chiffre en centaines de Mds€ cumulées depuis des décennies de soutien à l’atome.” Quel coût économique à inclure dans le Kwh nucléaire en lien avec la protection militaire des mines d’uranium au Niger depuis 8 années ? Pour la protection des intérêts économiques par les “interventions des forces militaires françaises en dehors du territoire national”, dont les ressources minières d’uranium au Niger utilisées pour le fonctionnement de nos réacteurs nucléaires. Le Niger, laboratoire du nouveau « Bar