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Publié le 23/11/2022 - 22h01

ACO

  • C - Oui, mais cela dépend des types d’usages (à préciser dans le champ libre ci-après)

Réponse C. Des restrictions sur l'usage des hydrocarbures pourraient être intéressantes en ce moment, mais comme la question mentionne RTE je vais supposer qu'on parle ici uniquement d'électricité. La production électrique française pourrait largement subvenir aux besoins des français si nous n'avions pas fait n'importe quoi avec ces dernières années. Notamment, le fait de se limiter sur les moyens de production pilotables (nucléaire) et de gaspiller des quantités importantes de ressources dans des moyens de production intermittents (éolien et solaire) nous pousse aujourd'hui à adopter une forme de sobriété sur l'électricité, qui serait autrement non-nécessaire. Pendant quelques années (le temps qu'on rénove et étende notre parc de production d'électricité actuel), il va falloir ajuster nos usages à nos capacités de production. Les compteurs intelligents étaient une première étape en ce sens, les créneaux d'usage pourraient en être une deuxième. Il existe déjà des créneaux d'usage dans le système actuel, avec les contrats heures creuses / heures pleines. On est incité à utiliser ses appareils électriques dans les créneaux heures creuses afin de lisser la demande. Cela se rapproche de la réponse B : ce sont des incitations financières, incitant à faire marcher en heures creuses les appareils à usage différés (chauffe-eau, lave-linge...), mais pas les appareils dont on a besoin à l'instant t (radiateurs, box internet...) : on a en pratique une différentiation des usages, comme mentionné dans la réponse C. C'est également vrai si on sort des logements des particuliers : difficile d'imaginer qu'on va attendre la fin d'un pic de charge pour faire démarrer le métro ou le train... Je choisis donc la réponse C, mais B est également satisfaisante si elle n'est guère plus contraignante que le système actuel d'heures creuses / heures pleines.