Publié le 23/12/2022 - 17h29

• A - Oui, et ce quel que soit l’usage

J’ai déjà à titre personnel - divisé par seize la consommation énergétique de mes mobilités - par deux à trois selon les mois ma consommation électrique dans un habitat conventionnel - supprimé le chauffage depuis douze mois et l’eau chaude sanitaire ainsi que mon abonnement au gaz À terme toute l’énergie de mes mobilités, activités professionnelles, chauffage et eau chaude seront produits sur le toit des mes futures « ondokoetxe » ce qui en basque veut dire « la Maison d’à côté » celle qui sera construite à côté de nos bâtiments conventionnels, où nous pourrons habiter, travailler, faire nos courses, nous soigner, amener nos enfants a l’école ou la crèche, avoir nos activités sportives, de loisirs, citoyennes En attendant, j’ai globalement déjà divisé par dix mes consommations d’énergies toute énergie confondues Pour l’avenir, nos véhicules électriques quand ils nous seront devenus accessibles puis nos batteries domestiques d’ici une dizaine d’année serviront à stocker l’électricité de nos panneaux, les 95 % du temps où ils ne bougent pas et sont garés dans un parking afin de les restituer à nos bâtiments la nuit et les jours courts et sombres Pour cela il faut que les véhicules et nos habitats soient [mot modéré]çus pour avoir des prises ou bornes bidirectionnelles et sur nous dispositions de : - 3 kWc photovoltaïques par habitation - 2 kWc par voiture parcourant 16 000 km par an (deux fois moins si vous ne parcourez sur 8 000 km) - 1 kWc par adulte pour toutes ses activités (y compris quand on se déplace en scooter électrique au lieu d’une voiture électrique) - 0,5 kWc pour un adolescent - 0,3 kWc pour un enfant En gros il nous faut - 4 à 5 kWc pour un adulte seul avec un véhicule roulant comme la moyenne des conducteurs de ce pays - 6 à 7 kWc pour un couple - 9 kWc pour une famille de quatre dont deux enfants Dans des logements ultra basse consommation tels qu’une ondokoetxe il en faudra moins car nos bâtiments seront ultra efficients et que nous aurons besoin de moins de véhicules en habitant et travaillant à moins de cinq minutes à pied, ou d’un quart d’heure en vélo ou transport en commun de là où on habite