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Publié le 23/12/2022 - 22h11

ondokoetxea

  • D - Un mix de ces solutions

La solarisation doit se passer partout, au plus proche du consommateur. Pour venir, selon le principe de subsidiarité commencer par produire la majeure partie de l’énergie qu’il consommera au quotidien pour son habitat, ses activités professionnelles et ses mobilités, et ensuite aller chercher ailleurs, en élargissant son cercle, d’autres formes d’énergies renouvelables de complément Cela passe aussi par l’accompagnement du stockage de l’énergie produite in situ ou à proximité; Comme évoqué dans plusieurs contributions à ce débat - privilégier la solarisation toitures des habitations en particulier des parcs de logements accessibles et solidaires, coopératives d’habitants, logements sociaux - cela est valable aussi pour les vérandas, les passages, les auvents, les garde-corps de balcons, les vitrages parfois aussi - utiliser quand c’est possible les façades aussi sans nuire à l’architecture - poursuivre avec des ombrières solaires sur les parkings résidentiels, les maisons individuelles, les parkings publics, de centres commerciaux; cinémas, hôpitaux, marchés, les zones industrielles et artisanales - sur les entrepôts, les hangars, les locaux industriels, artisanaux, agricoles, les granges, les étables. - favoriser l’agrovoltaïsme à condition que la production solaire vienne optimiser la production agricole, améliorer les rendements, protéger les récoltes des intempéries, du gel, des surchauffes, de l’évaporation de l’irrigation et que les paysans puissent bénéficier d’un volume de production gratuit de l’électricité fabriquée sur le sol de leur exploitation, et que les surplus dont ils auraient besoin pour leur exploitation, d’un volume de MWh nécessaire à leur activité, à un prix qui soit sensiblement plus bas 10 à 20 % par exemple, du prix de vente de l’électricité solaire produit sur leur exploitation revendu sur le marché Il faut ainsi encourager le paysan dans la poursuite de ses activités paysannes en optimisant ses cultures et abaissant ses coûts énergétiques, mais ne pas se substituer à l’activité paysanne Cela doit permettre de lui fournir un revenu de complément qui ne doit pas dépasser un pourcentage de son activité paysanne 40 à 45 % par exemple. Ces revenus doivent pouvoir donner matière à cotisation afin de lui garantir des droits sociaux comme la retraite Il faut adopter des stratégies gagnant-gagnant pour les entreprises et les exploitants agricoles ou artisanaux, qui produisent leur énergie Cela doit également servir à décarboner les activités agricoles (tracteurs, véhicules de transports, chauffage d’installations, éclairage, systèmes de déshydratation ou de transformation, ateliers, frigos ou congélateurs, cuves, méthaniseurs, botteleuses de paille, fours, machines à transformer des briques de terre compressée …) • • • • • • • Prévoir de financer le développement de formes de stockage de l’électricité sous des formes les plus vertueuses possibles lorsque les installations solaires seront excédentaires - batteries domestiques dont les prix sont encore rédhibitoire, - véhicules électriques avec prises bidirectionnelles y compris dans les parcs immobiliers locatifs sociaux afin d’alimenter les logements avec l’énergie,stockée dans les véhicules électriques de jour (à la maison, au travail ou sur des parkings publics) - volants à inertie - stockage thermique - stockage dans des matériaux à changement de phase - stockage gravitationnel - systèmes de transfert d’énergie par pompage-turbinage pour réalimenter les barrages - électrolyse de l’eau, transformation en hydrogène propre, compression et stockage dans des systèmes étanches - … Subventionner plus généreusement les panneaux solaires thermiques et photovoltaïques bas carbone certifiés produits avec des énergies renouvelables et utilisant des matériaux issus du recyclage (aluminium, cuivre, verre, voire silicium) et garantis quarante ans avec les plus faibles pertes de rendement au fil du temps Les certifications cradle-to-cradle par exemple Ces certifications cradle-to-cradle et bas carbone doivent s’appliquer particulièrement pour les panneaux produits en circuit court y compris le silicium dans les pays européen afin de relocaliser la production de toute la filière depuis l’extraction du silicium, la fabrication des waffers, des panneaux, des systèmes de stockages sous forme de batterie, volants à inertie, et toute autres formes en circuit-court.