Partager la page

Publié le 24/10/2022 - 09h39

JeCe

  • A - Sa visibilité et son impact paysager

  • H - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

Il ne faut pas construire d'éolien terrestre : - ça consomme énormément de ressources au kWh produit : béton, aciers, métaux... et donc ça pollue d'autant (mines, sidérurgie...). A ce titre, l'éolien est une énergie sale : on ne le voit pas car cette partie n'est pas visible dans nos campagnes, mais le vent étant une énergie diffuse il faut beaucoup d'usines (les éoliennes) pour la capter, et beaucoup de ressources pour les construire. Si le vent est lui renouvelable, les moyens de le capter ne le sont pas du tout. La construction d'une centrale nucléaire est, au MWh produit, bien plus économe en ressources (facteur 10 environ), et donc bien moins impactant. Et c'est sans compter la construction et l'exploitation de moyens de stockage de l'électricité (chimie, métallurgie...). - ça défigure les paysages : il faut 500 éoliennes pour avoir la même puissance qu'un EPR... sans compter qu'un EPR va produire de manière planifiable 80% du temps pendant 60 ans, une éolienne 20% non prévisibles du temps pendant 20 ans. - l'électricité éolienne est intermittente, et les statistiques météos (il s'agit donc de faits) montrent sans équivoque que le principe du foisonnement qui est promu pour y remédier est une lubie sans fondement : lorsqu'il n'y a pas de vent sur une partie de l'Europe, il n'y en a généralement pas non plus dans l'autre partie, la météo européenne dans son ensemble répondant en majeure partie à ce qui se passe sur l'Atlantique. - contrairement à ce qui est régulièrement annoncé, l'électricité éolienne produite n'est pas du tout compétitive avec le nucléaire : cette affirmation ne regarde que le coût de l'électricité en sortie d'éolienne, or pour la comparer à l'électricité nucléaire il faut prendre en compte l'extension drastique du réseau électrique (due à la dispersion géographique des éoliennes) et les coûts de stockage (dus à leur intermittence), si tant est qu'il soit techniquement possible de construire suffisamment de stockage au vu des ressources naturelles disponible sur la planète. Il faut également prendre en compte que les éoliennes actuelles sont fabriquées avec un système industriel qui tire son énergie des énergies fossiles bon marché : lorsqu'il s'agira de construire des éoliennes avec de l'énergie éolienne, ou ne serait-ce que renouvelable, leur coût va exploser. Il ne faut pas confondre ce qu'on sait faire à la marge d'un système avec ce qu'on voudrait du système. Ces inconvénient sont par ailleurs applicables au solaire photovoltaïque. Le seul argument "valable" pour construire de l'éolien est qu'il est plus rapide à construire que le nucléaire, et on est (très) pressés. Mais c'est une solution par défaut : on paie des décennies de non décision politique sur le renouvellement de notre parc de production. Construire de l'éolien en attendant les MW nucléaires va nous coûter très cher (120 milliards d'€ publics déjà engagés pour l'éolien en France - sans compter les réseaux et le stockage -, vs 50 milliards prévus pour la construction de 6 EPR, bien plus efficaces), consommer de manière accélérée les ressources de la planète, détruire les paysages, ne pas rendre le service attendu, et tout ça pour... augmenter notre production de CO2 : 6 gCO2/kWh pour le nucléaire (selon l'ADEME, 4 selon EDF), 14 pour l'éolien (selon l'ADEME) = on fait plus que doubler voire tripler l'impact CO2 de notre parc de production ! On marche vraiment sur la tête.