Publié le 24/10/2022 - 10h21
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
Des efforts très importants doivent être fait, mais au-delà de l'usage, ils doivent en premier lieu être imposés sur les méthodes de construction, et de rénovation. J'ai une maison passive, issue d'une rénovation "intelligente" et complète, et je ne chauffe quasiment pas de l'année, pour une température moyenne autour de 20°C ! Par contre, traiter de manière urgente la réelle précarité énergétique est primordiale : Ce sont ceux qui ont le moins de capacités financières qui doivent se chauffer le plus, alors qu'ils n'en ont pas moyen. L'urgence absolue est donc de rénover massivement de manière globale et intelligente chaque habitation pour les ménages en précarité énergétique (et ne pas se fier uniquement à l'impôt car les champions de l'optimisation fiscale arrivent à se faire financer de nombreux travaux sous couvert de leur précarité alors qu'ils auraient largement les moyens de les financer par eux même...)
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