Publié le 24/10/2022 - 12h19
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
Pour les mêmes raisons que les mobilités, l'effort sur l'usage du bâtiment doit être important et non pas mou. Ce n'est pas bon politiquement parlant, mais nécessaire climatiquement parlant. L'État peut aider en mettant en place des incitations fiscales plus fortes, des pénalités plus fortes, mais aussi en créant des challenges qui récompensent les actions vertueuses. Une partie des résultats du loto ou du tiercé pourrait être ainsi dédiés à la récompense des familles les plus vertueuses. Tous les moyens sont en place il suffit de le vouloir. 1 M€ à gagner si on réduit sa conso de 30% par rapport à l'an dernier devrait aider à faire avaler la pilule de l'inconfort induit pour ceux qui n'en comprennent pas la nécessité... Ce faisant, il n'est pas nécessaire d'imposer une réduction de X degrés. Il suffit d'indiquer la contribution de la réduction de la température ambiante ou d'ECS au gain d'énergie. Du coercitif à l'incitatif.
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