Publié le 24/10/2022 - 19h23

• A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980

• E - L’installation de nouveaux réacteurs nucléaires en priorité sur des sites de production d’électricité nucléaire existants

• I - Le maintien d’une politique de R&D visant à développer de nouvelles technologies de réacteurs

C'est un peu difficile de faire un choix, car toutes les réponses sont bonnes à prendre. Les scénarios de sortie du nucléaire sont les plus risqués. Conserver une filière nucléaire et développer une filière ENR en parallèle permettent de réduire les risques d'échecs en gardant une diversité technologique. RTE insiste sur ce point. Cependant, pour remettre la filière nucléaire d'aplomb, il est indispensable de : - arrêter de mettre des bâtons dans les roues d'EDF - ne plus laisser passer sans contradiction la désinformation constante des antinucléaires - assumer que fermer Fessenheim était une connerie, et passer à autre chose - passer la commande des 6 EPRs et prévoir les 14 suivants pour que la filière industrielle puisse s'organiser en conséquence Enfin, niveau R&D, il faut relancer les programmes de recherche sur les réacteurs à neutrons rapide, si possible en partenariat avec les pays européens favorables au nucléaire. Les RNR sont la suite logique aux EPR, et il faut se préparer dès maintenant à la 4ème génération, nous permettant d'atteindre une vraie indépendance énergétique et des impacts environnementaux encore plus faibles (plus besoin de mines d'uranium)