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Publié le 24/11/2022 - 09h28

Castor

  • C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux

Nous sommes sur la corde raide en matière d'avenir pour les générations futures. Est-ce le moment de tergiverser pour se demander si un petit ouvrage de moins de 2m dans une rivière sur lequel l'eau passe continuellement existant depuis plusieurs siècles et même avant qu'il y ait des hommes puisque les castors, ingénieurs de l'écosystème faisaient la même chose dans les rivières, pourrait poser un problème maintenant, alors qu'il n'en a posé aucun jusqu'à présent ? Non bien entendu. Les problèmes écologiques existent depuis 1850, autrement dit pendant quasiment 2000 ans, les moulins et petites usines hydroélectriques, n'ont jamais posés de problème aux poissons, mais représentent tous ensemble une production d'énergie renouvelable équivalente à une centrale nucléaire, ou encore à ce que produira la centrale de Cordemais en brûlant 1, 2 million de tonnes de charbon importé d'Afrique du Sud et d'Australie. Alors les donneurs de leçons qui parlent d'impact environnemental concernant l'artisanat hydro énergétique, devraient plutôt analyser leur décision dont le résultat est choquant : augmentation du CO2 cette année ! Jusqu'à maintenant, on pouvait s'inquiéter du fait que les grands ouvrages en rivières, non franchissables, contrairement aux seuils des moulins, bloquaient la remontée des poissons, mais depuis cette année et la sécheresse qui a frappé le pays, les seules rivières que les poissons ont pu remonter étaient celles qui étaient alimentées par des barrages, capables de remplacer les sources taries ; toutes les autres rivières étaient sèches ou quasiment sèches, provoquant la mort irrémédiable de toute la biodiversité aquatique. Même la Loire s'est asséchée, mais pas la Seine, parce que pour protéger la Capitale, on a évidemment créer des grands bassins de rétention pour absorber l'eau des crues, eau qui a été heureusement restituée à la seine durant toute la période de sécheresse. Sinon, les bateaux mouche seraient restés à quai, comme les péniches sur le Rhins ! La sécheresse engendre une fragmentation insurmontable pour les poissons qui jusqu'à présent ne rampent pas sur le sable ! Aujourd'hui, pour avoir des rivières vivantes, il faut qu'elles disposent de retenue capables de conserver de l'eau en permanence, comme le font les barrages et les moulins, qui de ce fait, peuvent être exploités en hiver quand l'eau est abondante pour produire de l'énergie, alors que simultanément, le solaire est inefficace faute de soleil. L'hydroélectricité est indispensable au fonctionnement d'un mixte énergétique équilibré. Alors, face au risque pour la population, laissons les considération manifestement idéologiques et puériles (un ouvrage barre, point à la ligne) et agissons pour que la plus efficace des énergie renouvelable participe à la sauvegarde de notre planète.