Publié le 24/11/2022 - 15h28
-
C - Un maintien global des usages actuels, avec des efforts et une réduction des besoins énergétiques limités. Ce scénario prendrait ainsi en compte uniquement un effort modéré sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne), le reste étant inchangé par rapport à la situation actuelle.
Je trouve que les choix proposés sont exclusivement orientés sur la consommation et la sobriété. Cette proposition ne tient pas assez compte du problème principal qui est plus l'optimisation consommation/décarbonation des usages: on peut faire des économies substantielles en recourant à une énergie de chauffage non fossile et efficace (exemple: en remplaçant une chaudière fioul par une pompe à chaleur, on peut déjà diviser sa consommation d'énergie par au moins 3 et son émission de CO2 par 10!). Certes il est mieux de faire simultanément des travaux d'isolation mais la recherche de performance très élevée en rénovation me semble très (trop) couteuse. Mon expérience personnelle: après des travaux d'isolation importants (Isolation Thermique Extérieure comprise) et un changement de mode de chauffage (remplacement d'une chaudière gaz par une PAC air-eau), qui m'ont couté au total 30000€ (subventions déduites), j'ai divisé ma consommation énergétique par 4, mes émissions de CO2 par 11 et ma facture énergétique par 2,5. Ma température de consigne est toujours de 19,5 (plage de travail de la PAC: 19,5-20,0). Alors que le nouveau DPE est mixte "consommation d'énergie-émissions de CO2", on continue à parler trop de consommation d'énergie seulement et de sobriété: votre présentation des choix possibles le démontre très clairement et cela me choque. L'augmentation du prix des énergies va naturellement conduire à des efforts d'efficacité et de sobriété mais le recours à des solutions décarbonates doit être plus promus que vous ne le faites.
Partager la page
Soutiens