Publié le 25/10/2022 - 01h21
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J - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Le nucléaire est une industrie du passé(A). Il ne faut pas répéter les erreurs en basant notre production future sur cette énergie. Évidemment le nucléaire est tellement dangereux qu'il faut "un haut niveau d'exigence opérationnelle"(B), mais qu'on ne l'atteint pas (toutes les pannes et défauts actuels), la construction de l'EPR toujours insécure. Le démantèlement est très long, complexe, et produit énormément de déchets. La filière nucléaire comporte quantité de coûts énergétiques et environnementaux cachés (transports, construction, démantèlement, gestion des déchets sur des centaines de milliers d'années) qui font qu'elle n'est pas très efficace par rapport au changement climatique (C). Pour faire avaler la pilule, il faudrait à nouveau "arroser" financièrement les territoires et élus comme dans les années 70 (D) ; non, merci! La proposition E serait la moins indécente; que les risques restent sur les mêmes sites! Le Japon aussi avait un des taux de sureté les plus élevés au monde (F)... Ça n'empêche pas les risques naturels, les défauts de constructions, les erreurs humaines, ou le terrorisme... On dépend totalement de nos importations d'uranium (G). Ce minerai est produit dans des pays rarement démocratiques. Les déchets nucléaires ne sont pas du combustible (uranium enrichi) mais pour l'essentiel d'autres matériaux contaminés. Les déchets miniers situés sur le sol français ont été qualifiés par Cogema-Areva-Orano de "stériles miniers". Ils nous auraient menti et il y aurait encore des possibilités d'en extraire du combustible (à quel coût?). Faudrait-il extraire aussi les soi-disant stériles qui ont été utilisés pour des travaux publics de terrassement? On ne sait vraiment pas gérer les déchets(H). La Hague déborde et le seul projet réel de stockage (Cigéo Bure) n'est ni très avancé ni très sûr. La meilleure solution serait le stockage en surface sous abris sécures sur les sites mêmes des centrales. La politique de recherche et développement (I) devrait essentiellement se consacrer à l'arrêt des centrales, leur démantèlement et la gestion des déchets. La seule solution est donc d'arrêter le nucléaire avant qu'il nous tue.
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