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Publié le 25/10/2022 - 23h28

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  • B - Un haut niveau d’excellence opérationnelle de la filière tant en ce qui concerne la fiabilité opérationnelle et la disponibilité du parc nucléaire existant, le démantèlement sûr des centrales nucléaires, que la capacité à délivrer d’éventuels nouveaux réacteurs, afin de maîtriser les coûts et les délais

  • G - La réduction des besoins d’importation notamment en uranium (ex. au travers du recyclage des déchets nucléaires pouvant l’être) quitte à augmenter le prix de l’électricité produite

  • H - Le maintien de filières de gestion des déchets nucléaires sûres et dimensionnées de manière adéquate pour assurer la prise en charge définitive de tous les déchets nucléaires occasionnés par la production d’électricité

Les oppositions au nucléaire se concentrent sur deux points : la gestion des déchets et le risque d'accident. Pour la gestion des déchets au-delà des solutions d'enfouissement projetées, qui présentent un haut niveau de sécurité, il conviendrait de reprendre le développement du projet de réacteur ASTRID qui permettrait de diminuer à la fois les déchets finaux, et notre dépendance à des fournisseurs étrangers pour l'uranium. Pour ce qui est de la sécurité, un accident sur une centrale ne conduirait pas, comme on le lit, à rayer une région, voire un pays, de la carte. Si on prend comme référence l'accident de Fukushima, qui n'a fait aucune victime directe, la zone aujourd'hui encore neutralisée est d'environ 336 km2. Soit 20 km x 17 km.