Publié le 25/11/2022 - 11h59

• A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.

Mettre un pull plutôt que de chauffer un logement tout entier est une action toute simple mais qui permet une énorme économie d'énergie. La qualité du sommeil est meilleure lorsqu'il fait un peu froid dans la pièce et on apprécie d'autant plus une bonne boisson chaude. Évidemment, pour certaines catégories de la population il peux être important de maintenir localement une température ambiante supérieure à 17 °C (nourrissons, séniors, ...). L'idée n'est pas de mourir de froid mais bien de ne pas vivre dans un sauna en plein hiver. Diminuez la température progressivement, sur quelques jours, et trouvez celle que vous supportez bien. Les efforts à faire en terme de chauffage sont, bien-sur, plus faciles à mettre en place lorsque son habitation est bien isolée. La rénovation énergétique des bâtiments en France doit être une priorité pour enfin arrêter de chauffer l'extérieur qui, ont à pu le constater cet été, est déjà plus en plus chaud. Enfin, il ne faut pas oublier que tout le poids de cette sobriété n'est pas à mettre uniquement sur le dos des ménages, mais bien sur celui des entreprises (qui ont tendance au gaspillage, même si cela pourrait leur permettre de faire des économies) et de nos instances dirigeantes (qui siègent souvent dans de vraies passoires thermiques que sont certains bâtiments anciens).