Publié le 25/11/2022 - 18h13

• B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.

Je ne suis pas prête à vivre avec une température de 17°C... La rénovation énergétique des bâtiments, ainsi que le changement des modes de chauffage, ne sont pas évoqués alors que ce sont des mesures indispensables, une vraie implication de l'Etat sur ces sujets est toujours en attente. Pour ce qui concerne les usages des appareils électroniques et électro-ménagers, leur utilité est à interroger. Exemple, le sèche-linge est-il indispensable quand le séchage à l'air est complètement gratuit et n'émet pas de CO2 ? Dans les immeubles collectifs, une mutualisation de certains appareils pourrait se mettre en place. Par ailleurs, adapter la taille des logements aux nombres de personnes de la famille est à prendre en considération. Aujourd'hui, les personnes âgées restent dans les logements qu'ils occupaient quand leurs enfants vivaient avec eux. Les divorces et séparations entraînent également une multiplication des logements suffisamment grands pour accueillir les enfants. Un accompagnement des familles pour réduire le nombre de séparations et divorces irait dans le bon sens.