Publié le 26/10/2022 - 09h35

• A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980

• G - La réduction des besoins d’importation notamment en uranium (ex. au travers du recyclage des déchets nucléaires pouvant l’être) quitte à augmenter le prix de l’électricité produite

• I - Le maintien d’une politique de R&D visant à développer de nouvelles technologies de réacteurs

Le parc nucléaire français est le point fort de la France. Il a été maltraité pendant des années, il faut maintenant le relancer en construisant de nouveaux réacteurs mais aussi en relançant la R&D pour les réacteurs de générations IV afin de permettre l'incinération des actinides mineurs ; les déchets nucléaires étant l'un des arguments principaux des anti-nucléaires. Ceci implique bien sûr de maintenir les filières de gestions des déchets nucléaires dont la France peut être fière. Les réacteurs de générations IV étant surgénérateurs, leur développement permettra de fermer totalement le cycle et ainsi de ne plus avoir besoin d'extraire et d'importer l'uranium dont l'extraction deviendra de plus en plus cher. Le nucléaire étant l'énergie émettant le moins de CO2/kWh, relancer cette filière permettra de lutter efficacement contre le changement climatique (bien plus efficacement que les énergies renouvelables qui sont en plus un gouffre financier) tout en assurant l'indépendance énergétique de la France et en permettant d'assurer l'approvisionnement en électricité nécessaire lorsque celle-ci remplacera les énergies fossiles (exemple : remplacement du parc de véhicules fossile actuel par des véhicules électriques etc.) Bien sûr, tout ceci implique de garder un niveau de sûreté les plus élevés au monde, les accidents étant l'autre argument principal des anti-nucléaires. Il faut cependant faire attention à ne pas augmenter les normes et les exigences au point de ne plus être technologiquement capable de construire un réacteur nucléaire.