Publié le 26/10/2022 - 15h53
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
Mettre un pull et des chaussettes en hiver n'est pas insurmontable... Nous avons trop pris l'habitude de pouvoir être pied-nu et en t-shirt dans nos maisons individuelles ou appartements surchauffés (je caricature à peine). Concernant la consommation d'eau chaude, prendre des douches rapides n'est pas non plus insurmontable. Interdire les appareils énergivores est aussi un axe facile (pourquoi a-t-on besoin d'un sèche-linge pour gagner 1j par rapport à laisser son linge sur un étendoir...). Sur tous ces points, il est important de garder aussi en tête qu'en France une grande partie de l'électricité (+70%) est d'origine nucléaire, et donc avec une faible émission de CO2 comparé à du charbon ou du gaz. Augmenter encore la part du nucléaire, et investirsur la recherche et le développement des futures générations de centrales permettrait grandement d'amortir les impacts d'une nécessaire sobriété énergétique.
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