Publié le 26/10/2022 - 21h57
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C - Un maintien global des usages actuels, avec des efforts et une réduction des besoins énergétiques limités. Ce scénario prendrait ainsi en compte uniquement un effort modéré sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne), le reste étant inchangé par rapport à la situation actuelle.
Je ne crois pas à une "réduction volontaire du niveau de confort" de l'ensemble de la population ! Une telle régression ne peut avoir lieu que sous la contrainte - la plus efficace étant l'augmentation du prix de l'énergie. Et nous voyons en ce moment même que quand ce prix augmente, l'électeur couine tellement que le gouvernement met en place des "boucliers tarifaires"... Arrêtons de nous raconter des histoires sur l'acceptabilité sociale de politiques régressives ! Le fond du problème n'est de toute façon pas de réduire notre consommation d'énergie, mais de réduire notre émission de CO2. Ce n'est pas la même chose, il faut là aussi arrêter de les confondre ! La piste la plus réaliste, c'est celle d'un développement rapide de nos capacités de production d'électricité décarbonée grâce à une relance massive du nucléaire, couplée à une électrification systématique du chauffage de nos bâtiments. Dans ce domaine, il n'y a rien à inventer : les pompes à chaleur existent depuis des décennies ! Il faut en revanche arrêter de freiner leur installation en révisant la règlementation technique de la construction et en supprimant le fameux coefficient d'énergie primaire : encore une fois, le problème n'est pas de réduire la consommation d'énergie (qu'elle soit primaire ou secondaire), mais de réduire les émissions de CO2 !
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