Publié le 26/10/2022 - 22h16
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C - La répartition des installations d’énergie renouvelables de manière équilibrée et diffuse sur le territoire, avec des impacts locaux a priori plus modérés mais qui touchent l’ensemble du territoire
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F - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Je soutien le scénario M1 de RTE qui ne construit aucun réacteur nucléaire supplémentaire, se "contentant" de prolonger (avec sureté) le parc existant et orchestrant la croissance des énergies renouvelables (et stockages associés) afin que ces dispositifs couvrent nos besoins de croissance en électricité puis le remplacement progressif des réacteurs nucléaires. L'extension du nucléaire présente trop d'inconvénients et risques : - risque d'accident rares mais à dangerosité et surface géographique très élevées, - refroidissement indispensable incompatible avec le réchauffement climatique des fleuves en été - grande vulnérabilité stratégique en cas de conflit (hybride ou conventionnel, se référer à l'Ukraine), ou bien vis à vis d'activistes ou d'émeutes incontrôlées. - dépendance de la fourniture de combustible auprès de pays étrangers à stabilité de gouvernement douteuse (voire pouvant devenir politiquement nos adversaires) - délais de construction très important donc au-delà des besoins urgents, non compatibles avec l'urgence climatique - coûts extrêmement incertains (voir l'EPR de Flamanville) - production de déchets dangereusement radioactifs dont aucun traitement n'est pleinement satisfaisant, ce qui implique une gestion infinie avec maintient de la compétence et de la sureté. - nécessite le maintien de compétences de très haut niveau et extrêmement spécialisées avec une forte culture historique (qui semble déjà faire défaut actuellement vu la déficience actuelle du parc) - favorise le maintien ou l'émergence d'une caste de "sachant" avec des pouvoirs exorbitants sur un outil à topologie trop centralisé, essentiel pour la nation, pouvant aisément déployer une emprise sur le politique. - rentre trop dans le jeu du réflexe "naturel" de centralisme français.
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