Publié le 26/10/2022 - 22h48
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C - Un maintien global des usages actuels, avec des efforts et une réduction des besoins énergétiques limités. Ce scénario prendrait ainsi en compte uniquement un effort modéré sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne), le reste étant inchangé par rapport à la situation actuelle.
Une baisse importante et généralisée des températures de chauffage ou du recours à l'eau-chaude sanitaire n'est pas envisageable ni peut-être même souhaitable pour les raisons suivantes : - Si des mesures d'encadrement peuvent être décidées collectivement (par voie réglementaire) dans les bâtiments publics ou tertiaires pour diminuer les températures, il est plus difficile de l'envisager dans les logements, à moins de porter gravement atteinte aux libertés individuelles et à la vie privée. - Rappelons que pouvoir se chauffer suffisamment l'hiver est un progrès et que des mesures de sobriété contraintes risqueraient de frapper d'abord les plus vulnérables. Compter sur un appel volontaire à la sobriété sur ces matières reviendrait à sous-dimensionner les besoins énergétiques bas-carbone, avec pour conséquences, des pénuries d'énergie ou un recours aux énergies fossiles en cas de non atteinte des objectifs. Il faut donc se positionner sur des scénarios prudents.
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