Publié le 26/12/2022 - 09h54

• A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets

Les cours d'eau français, surtout ceux situés en montagne, sont déjà saturés par les installations de petite hydroélectricité qui ont un impact fort sur la biodiversité aquatique. (obstacle à la migration des espèces, débits des rivières détournés parfois sur de longues distances) On voudrait nous faire croire que les moulins très anciens n'ont jamais empêché les poissons de circuler mais les usages de l'époque (arrêt de la production la nuit ou lorsqu'il n'y avait pas de grain à moudre) n'ont plus rien à voir avec les fonctionnements actuels qui détournent l'eau toute l'année et 24h/24. De plus, l'eau va se faire de plus en plus rare. Investir dans ce domaine est un non sens absolu. Les déficits financiers inévitables seront fatalement compensés par l'argent public alors que les installations sont déjà largement subventionnées. Rappelons le, la petite hydroélectricité ne représente que 1% de la production électrique pour 2700 installations ! C'est ridicule ! Multiplier les installations n'apportera rien au mixte énergétique. Il s'agit surtout d'un bisness particulièrement juteux pour une poignée de privilégiés.