Publié le 27/10/2022 - 11h55

• B - La compatibilité du mix énergétique français avec un scénario de réindustrialisation de la France, et notamment la compétitivité de ce mix énergétique

• D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)

Nous devons avoir une vision d'avenir basée une forme d'indépendance de notre production électrique avec une planification intelligente qui ne fait pas de pari technologique ni d'illusion d'une solution miracle. La planification contraignante sera indispensable afin qu'elle ne puisse pas évoluée au gré des mandats électoraux et permettre aux industriels d'avoir une vision à long terme incluant le risque financier, la formation professionnelle et l'acceptation populaire. Cette vision devra tenir compte des aléas de plus en plus fréquents, qu'un monde de la raréfaction nous promet (instabilité géopolitique, instabilité des approvisionnements et inflation des prix). La donnée d'entrée de l'économie ne devra plus être la croissance du PIB mais la prise en compte des risques systémiques.