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Publié le 27/12/2022 - 18h39

Olivier Penet Bert

  • A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.

Je ne suis d'accord avec aucun scénario, si ce n'est le fait qu'il faut faire un effort, mais présenter l'effort a faire comme celui de la température en hiver est oublier d'autres efforts. Personnellement, j'ai mis en pratique et réussi une décroissance radicale en me chauffant à 20° mais en réduisant significativement la surface que je chauffe. Ma chambre et mon bureau sont la même pièce en hiver et sont chauffés, le reste n'est pas chauffé. Les habitations sont de plus en plus grande avec les années, et toute la surface de celle ci est désormais chauffée, hors on n'a pas besoin de chauffer la cuisine, le garage, le grenier, les couloirs, la SDB-WC peut être toute petite et chauffée seulement une fois par semaine, quand on prend une douche, sinon elle reste fraiche quand il s'agit juste d'aller aux toilettes. Bien sûr il faut isoler massivement les maisons, CESSER DE SUBVENTIONNER LES CHAUDIERES MEME "PERFORMANTES" seule l'isolation est utile et un véritable investissement, isoler, donc, et isoler BEAUCOUP isoler 25cm ou 12cm ne représente pas un doublement du coût loin de là, il est dommage d'isoler 12cm (en 2010) subventionné et de se rendre compte que c'est insuffisant 10ans après comme ça m'est arrivé. Isolons tout de suite au niveau passif chaque paroi, même si on ne fait qu'un mur ou toit cette année, ce sera ça de fait. Et n'isolons QUE les locaux chauffés au lieu d'étendre les surfaces chauffées.