Publié le 28/10/2022 - 17h09
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A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980
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H - Le maintien de filières de gestion des déchets nucléaires sûres et dimensionnées de manière adéquate pour assurer la prise en charge définitive de tous les déchets nucléaires occasionnés par la production d’électricité
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I - Le maintien d’une politique de R&D visant à développer de nouvelles technologies de réacteurs
Seule la mise en service (rapidement) de nouvelles centrales nucléaires permettra de répondre à l'augmentation significative des besoins en électricité décarbonée. Ce moyen nous garantit une indépendance énergétique (les ressources mondiales en uranium sont nombreuses), d'autre part c'est une production d'électricité pilotable (c'est à dire en capacité de s'adapter à la demande contrairement aux ENR. Mais il serait aussi fondamental de développer la filière des surrégénérateurs qui nous permettrait de produire l'électricité dont on a besoin avec les seules stocks d'uranium entreposés actuellement en France. L'indépendance serait acquise pour plusieurs centaines d'années. La technologie est disponible. Il a été absurde d'arrêter Super Phoenix en 1997 pour des raisons essentiellement politiques et également le projet ASTRID en 2019.
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