Publié le 28/10/2022 - 18h44
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B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
L’important dans ce domaine n’est pas tant de réduire en premier lieu les besoins énergétiques par exemple de chauffage en baissant les températures de consigne mais bien de massifier la rénovation énergétique globale et plus performante des locaux à usage d’habitation ou les locaux tertiaires pour en limiter les déperditions. Cet effort (avec une cible estimé de près d’un million de logements rénovés par an) doit être plus strictement encadré pour éviter notamment les gaspillages des aides publiques massives et nécessaires à aider les plus démunis (encadrement plus strict des professionnels, contrôles accrus des travaux, services publics de guichet d’information….). La production de chaleur dans les bâtiments doit être orientée exclusivement sur la disparition des chauffages à combustibles fossiles au profit de sources bas carbone. Par ailleurs s’agissant des appareils électroniques et électroménagers, la législation doit encadrer plus drastiquement leur réparabilité, leur obsolescence et leur interchangeabilité. Au niveau de la conception de ces appareils, davantage d’ingénierie doit être orientée sur leur durabilité, l’éco-conception (moins de ressources, davantage de recyclabilité).
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