Publié le 28/10/2022 - 21h28
-
A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
De nombreuses pistes sont envisageables dans ce domaine: * sur le choix et la disposition des constructions: le bois, par exemple est un matériau naturellement isolant (il n'y pas photo entre de bons volets en bois et des volets roulants en alu ou en PVC, sans compter la dimension sécuritaire, même si l'entretien est plus contraignant); de même, l'orientation des bâtiments est à considérer avec minutie (combien de bâtisses, publiques ou privées, présentent une orientation plein sud avec de grandes surfaces vitrées bien souvent fixes, nécessitant un grand recours à la sacro-sainte "clim"; * sur les équipements ou les techniques mis en œuvre: pourquoi ne pas étudier systématiquement la possibilité d'avoir recours à la géothermie pour chauffer ou refroidir des bâtiments, qu'ils soient publics ou privés? Pourquoi ne pas inciter à l'utilisation des brumisateurs pour rendre plus acceptables les températures extrêmes? Pourquoi ne pas mettre en lumière les bienfaits des grands ventilateurs plafonniers pour rendre plus agréables les pièces à vivre à moindre frais? De nombreuses autres pistes pourraient également être signalées: * limitation automatique de la climatisation dans les habitations et les espaces communs, par exemple à 7°C entre températures extérieure et intérieure (qui ne s'est jamais frigorifié en plein été en pénétrant dans une grande surface au point que de nombreuses personnes œuvrant aux postes d'encaissement doivent avoir recours à un chauffage d'appoint quand la température extérieure est supérieure à 30°C?); * suppression de l'eau chaude en-dehors des douches dans les blocs sanitaires publics: a t-on vraiment besoin d'eau chaude pour se laver les mains en sortant des toilettes sur une aire d'autoroute? D'autant que la prévention routière recommande de se rafraîchir régulièrement pour conserver toute son attention: il n'est presque plus possible de se passer un peu d'eau fraîche sur le visage sur les aires d'autoroute!
Partager la page
Soutiens