Publié le 28/12/2022 - 11h15
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D - Aucun effort particulier sur les usages, entraînant donc une poursuite de l’augmentation des besoins énergétiques. Dans ce scénario, aucun changement de pratique ne serait pris en compte, et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers poursuivrait sa hausse.
Sauf à entrer dans une société policière, les usages privés resteront privés et il n'y a pas de moyen d'empêcher les gens de vouloir développer un usage qui leur rend un service. Dans les études de sobriété, on oublie que personne ne consomme d'énergie pour elle-même : c'est toujours pour un utilité autre : regarder un film, conserver des aliments au frais, laver du linge, passer l'aspirateur, etc. L'utilité de ces services ne peut pas disparaitre. Il faut que les utilisateurs paient le vrai coût de l'énergie (y compris des nuisances comme l'émission de CO2 quand il s'agit de gaz ou de pétrole) et ils décideront si, pour eux, l'utilité est supérieure ou non au coût. Concernant le chauffage, faire croire que baisser la température est sans effet est trompeur. On sait très bien que dans les foyers très pauvres qui ne peuvent pas payer un chauffage "normal", la santé des gens est plus fragile. Ce qu'on gagnera en facture d'énergie sera donc reperdu en dépenses de santé. Cela n'a pas de sens. Il faut isoler les maisons et les passer à l'électricité décarbonée (ex : pompe à chaleur) pour avoir un chauffage décent et confortable, sans impact sur le climat ni importations de gaz et de pétrole.
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