Publié le 28/12/2022 - 11h40
-
C - La répartition des installations d’énergie renouvelables de manière équilibrée et diffuse sur le territoire, avec des impacts locaux a priori plus modérés mais qui touchent l’ensemble du territoire
-
D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)
Il est important de décentraliser notre production pour suivre l'évolution récente des flux démographiques avec une population qui retourne de plus en plus vers les campagnes. La petite hydroélectricité malheureusement délaissée par les pouvoirs publics depuis des décennies permet de répondre à cette problématique en alliant une empreinte géographique minimale (très faible impact sur les terres agricoles et synergie des usages) et une longévité maximale (certaines centrales hydro ont plus de 100 ans) ! En plus nous disposons déjà d'un savoir faire français dans cette filière afin d'assurer une indépendance énergétique et industrielle complète. Il faut cependant rester pragmatique et reconnaitre que nous aurons besoin du nucléaire pour alimenter notre consommation d'énergie toujours plus importante (électrification des usages). En espérant ne pas reproduire le même fiasco que l'EPR de Flamanville que nous n'avons pas finit de payer... Mais un moratoire spécifique doit s'imposer pour cette filière ainsi qu'une plus grande transparence en matière de risque mais surtout de localisation et de disponibilité de la ressource en uranium sur le long terme. N'oublions pas que les choix que nous faisons maintenant aurons un impact bien au-delà des 50 prochaines années...
Partager la page
Soutiens