Publié le 28/12/2022 - 14h43

• B - Oui, à condition d’être rétribué financièrement

Je parle pour l'opinion commune. Bien sûr que le nerf de la guerre est et restera le pouvoir d'achat, d'autant plus en temps d'inflation. Il faut cesser de croire en la bonne conscience des personnes et en leur état d'âme. Tant que quelqu'un n'est pas concerné directement par un blackout, il ne fera pas d'effort s'il n'en voit pas les bénéfices. Et ce serait mal vu de lui en vouloir. Nous sommes une espèce égoïste (d'où notre situation actuelle d'ailleurs). Enfin, si les politiques énergétiques des précédentes 20 dernières années avaient cessé de faire le yo-yo entre tout nucléaire et tout énergies renouvelables en fonction des voix que cela pourrait lui rapporter, au lieu d'établir une stratégie fixe à long terme, justement indépendante de la politique et inscrite dans la loi, alors la France n'accumulerait pas autant de retard dans le domaine des énergies renouvelables (deuxième gisement européen en termes d'éolien offshore, un unique parc en activité, rappelons-le), aurait peut-être relancée depuis longtemps la construction de nouveaux réacteurs (EPR de Flamanville, 12 ans de retards, budget *4) et n'en serait peut-être pas à se préoccuper de devoir importer de l'énergie de pays voisins ou de devoir payer des amendes faramineuses à l'Europe.