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Publié le 28/12/2022 - 17h33

Colombe

  • A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980

  • B - Un haut niveau d’excellence opérationnelle de la filière tant en ce qui concerne la fiabilité opérationnelle et la disponibilité du parc nucléaire existant, le démantèlement sûr des centrales nucléaires, que la capacité à délivrer d’éventuels nouveaux réacteurs, afin de maîtriser les coûts et les délais

  • C - La résilience au changement climatique

La production électronucléaire est un atout industriel et climatique pour la France. Elle contribue à l’indépendance énergétique, à la décarbonation de la société et de l’économie, et à l’emploi industriel qualifié, à la condition de s’appuyer sur les exigences de sûreté édictées par une autorité indépendante et une maîtrise publique. Il faut donc défendre une politique électronucléaire constante qui s’inscrit sur le long terme afin d’assurer l’avenir de cette filière industrielle, grâce à une continuité politique sur les temps longs, mais aussi un plan volontariste d’investissements, d’embauches et de renouvellement des compétences. Il faut mettre fin au dispositif ARENH qui est toxique pour l'opérateur historique et pour la France. Les opérateurs alternatifs ne portent aucun risque industriel, font des profits au détriment de l'Etat et des contribuables. Quand le marché se retourne, ils arrêtent leur activité et se débarrassent sans scrupules de leur clients. Sans parler des pratiques abusives auprès des personnes les plus fragiles, des composantes CEE non payées (portefeuille < 400 GWh/an), de la revente de volumes ARENH quand le portefeuille client a opportunément diminué, des campagnes de collectes de chèques énergies pour couper ensuite les ménages au premier impayé, ...