Publié le 28/12/2022 - 17h47
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B- Que l’Etat (et donc le contribuable) contribue à sécuriser les investissements dans les capacités de production d’énergie bas carbone, via des mécanismes de soutien public permettant par exemple de garantir le remboursement de l’investissement (renouvelable comme nucléaire), mais aussi des prix moins élevés pour le consommateur (sans toutefois que l’Etat ne joue de rôle pour les consommateurs).
cf. réponse supra. Le dogmatisme de la "concurrence pure et parfaite" a conduit à la destruction des modèles intégrés qui avaient fait la preuve de leur efficacité durant des décennies. Les monopoles naturels ont été désoptimisés, créant artificiellement des interfaces inutiles et de la compléxité. Des opérateurs privés ont bénéficié de "rentes" indues en revendant les volumes ARENH produits par l'opérateur historique qui assumait seul les risques industriels. La période actuelle démontre bien que l'énergie est un bien de première nécessité avec une dimension géopolitique et économique. La France peut se féliciter d'avoir conserver le TRV en électricité ; cela permet de modérer la flambée des prix contrairement à ce qui est constaté au UK, en Allemagne, en Italie ou en Belgique. Le TRV gaz doit prendre fin mi-2023 ; qu'adviendra-t-il ensuite, notamment pour les foyers les plus modestes ? Au UK, des foyers renoncent à se chauffer, développant des problèmes de santé importants. L'Etat français doit donner de la visibilité aux opérateurs, valider une PPE et s'y tenir, en évitant les arbitrages politiciens. Il est facile et rapide d'annoncer dans un tweet que l'on arrête une centrale, il est beaucoup plus long et compliqué d'en construire une en maîtrisant la technique, les coûts et les délais... + des salariés en nombre suffisant, formés et compétents.
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