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Publié le 29/10/2022 - 00h01

StephaneR

  • B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.

Dans des logements performants sur le plan énergétique (BBC ou passif voire à énergie positive...), la question de la baisse de 1°C de la température de chauffage n'est plus pertinente. C'est bien sur la maitrise des besoins énergétiques de chauffage/climatisation que doit porter l'effort et non sur une baisse de température de consigne : il sera toujours plus profitable de chauffer à 21 °C (température stupide certes) dans un logement passif que de chauffer à 17°C dans une passoire thermique. Par ailleurs on met l'accent sur le chauffage alors que le confort thermique estival est sans aucun doute tout aussi important. Et là la maitrise des besoins énergétiques de rafraichissement passe à la fois par l'isolation thermique (idem que pour l'hiver), par la ventilation nocturne maitrisée (type "puits canadien" ou VMC double flux) mais surtout par l'usage du végétal (arbre, toiture terrasses, plantes grimpantes ou écrans...) pour diminuer l'apport énergétique du au rayonnent solaire sur l'habitation (avec un double effet : ombrage par interception du rayonnement. + évacuation de chaleur par la transpiration des végétaux, donc bcp plus efficace que des systèmes passifs et techniques de type "casquettes", "stores", "volets"...), et en plus ça stocke du C....